Fublène chante comme personne ne l’a jamais fait ce que le vent lui-même n’a pu faire : l’attente et la nuit, le retour et l’oubli, l’ailleurs et le présent, la beauté d’aujourd’hui. Le souffle des voix est caché dans les mots, le seigle brisé - clarinette primitive - est appelé “fublet” dans ces pays étranges. La paille et le roseau sont faits de la même matière : il est temps de célébrer leurs noces. Fublène chante plus que jamais ce que le vent n’a pu dire : la moitié de l’orange, ou le quart de l’hiver, est le tendre fruit d’une saison qui va naître. Chanter et jouer au sein du groupe La Chavannée, c’est ce qui réunit les membres du groupe depuis de nombreuses années.